Pour fixer le gel ou les émaux semi-permanents utilisés pour le nail art, il faut des lampes UVA , qui émettent un rayonnement très intense même s'il est de courte durée . Selon une alerte lancée par l'American Academy of Dermatology, l'exposition aux rayons provoqués par ces lampes est tout sauf insignifiante : seulement 12 manucures suffisent à endommager l'ADN de la peau . Ces fours sont réputés cancérigènes car ils sont identiques aux lampes de bronzage, désormais connus pour leurs effets nocifs sur la santé de la peau. Contrairement à ces dernières, dont l'intensité est réglable, les lampes à ongles émettent toujours des rayons très puissants et donc plus nocifs. Le seul moyen de se défendre du danger de subir des séquelles graves, comme une tumeur cutanée, est de réparer la main avec un gant aux doigts évidemment coupés, ou d'appliquer une crème à très haut indice de protection.
Quid des émaux ?
Par rapport au passé, les teintures pour les ongles à l’instar de peggy sage sont beaucoup moins nocives. Ils ne contiennent pas de substances toxiques et, sauf si vous avez des allergies particulières, ils ne provoquent pas d'irritation. Il est toutefois de bonne pratique de lire les ingrédients indiqués sur l'emballage et de vérifier qu'ils ne contiennent aucune substance. Il s'agit notamment des acrylates, méthacrylates, dérivés du formaldéhyde, dont l'action durcissante a pour but de faire durer l'émail plus longtemps. Le CIRC-Centre international de recherche sur le cancer a inclus cette substance parmi ces substances cancérigènes, soulignant également sa capacité à interférer avec l'ADN. L'Union européenne a interdit son utilisation dans les cosmétiques à l'état pur, mais n'a pas fait de même pour ses dérivés. Faites également attention au toluène, un solvant utilisé dans les glacis afin de les rendre plus faciles à appliquer et à sécher rapidement. Il est considéré nocif à la fois par absorption cutanée et par inhalation.